Les voyages de Friedrich

Escales, décalage horaire, attachez vos ceintures, tout ce qui fait mon quotidien ne m’empêche pas, une fois n’est pas coutume de profiter de la capitale française lorsque papa est d’humeur à me faire découvrir sa ville.

Ainsi après ma première expédition asiatique me revoilà à Paris pour quelques jours avant de reprendre l’avion pour le bout du monde, ou presque.

Tout d’abord je suis monté dans le métro, un énorme ver de terre qui traverse le sous-sol de la ville et grâce auquel on peut se rendre un peu partout. Ca sent pas très bon, c’est souvent plein de monde, mais moi comme je suis un ours, tout le monde a peur et j’ai 2 fauteuils pour moi tout seul !

Une fois dehors, la surprise fut de taille. Pour m’impressionner papa m’a emmené aux pieds de la Tour Eiffel. Et je n’aurai qu’un mot : c’est Grand!

Sur le champs de mars, pendant que papa apprend à utiliser son appareil photo, je me repose un peu …

 

… et surtout je consulte mon agenda et l’organisation de mes prochains voyages.

Ensuite, nous avons traversé un pont. Sur la Seine on voit un bateau mouche. Ils sont bizarres ces parisiens, j’aurais juré que les mouches volaient!!!

J’étais épaté par le palais du Trocadéro! Qui pouvait bien être ce Trocadéro pour se faire construire un palais aussi grand ?

En tout cas d’ici aussi, on a une belle vue sur la tour Eiffel.

Le pont de Bir Hakeim est très joli aussi. Au dessus des piétons et des voitures, le ver de terre glisse alors que habituellement il est sous la terre : je vous jure! C’est le métro aérien paraît-il, je me demande si il y a des hôtesses de l’air dans ce type de métro, parce que moi je m’y connais en aérien !

Et comme nous n’étions pas très loin papa a voulu me montrer la maison de la radio, ça lui faisait plaisir. J’ai rien dit, mais moi la radio j’ai pas souvent l’occasion de l’écouter, alors bon pourquoi pas la regarder !!

Ahhhh j’allais oublier. Hier soir, je me suis fait un copain. Il s’appelle Totoro, il vient du Japon! Moi je n’y suis pas encore allé là bas, un jour peut-être, j’en rêve!

J’ai passé la nuit à raconter mes voyages à mon copain Totoro, maintenant je suis fatigué! Heureusement qu’on peut se reposer dans l’avion.

A bientôt.

Lorsque le réveil s’est mis à sonner, aux alentours de 5h50, j’ai bien vu le sourire en coin de Friedrich, pas totalement réveillé, mais excité comme moi à l’idée d’un petit aller-retour à Londres. La veille, le petit ursidé avait bien lu tous les documents se référant aux deux jours de travaux pratiques qui n’attendaient que notre présence.

7 heures. Nous voilà tous deux assis à bord d’un BAe 146, en vol vers le City Airport, l’aéroport situé au bord de la Tamise, dans l’est londonien.

Une heure plus tard, nous prenons place dans le Docklands Light Railway, en route pour le quartier de Kensington. Les yeux brillants, nous admirons tous deux les docks, le petit port de plaisance, le stade et les immeubles en construction, la voix de Sharlene Spiteri dans les oreilles.

Au 140 Gloucester Road, le portier nous ouvre les portes du très victorien Millennium Bailey’s Hotel. La chambre qui nous a été réservée a l’air de satisfaire Friedrich qui sur-le-champ décide de prendre ses aises sur le grand lit, le temps d’un bulletin d’informations de la BBC 1.

Ensuite, direction le Millennium Gloucester Hotel situé à deux pas, pour assister aux ateliers de travail. Une journée qui finalement ne sera pas très drôle pour Friedrich, qui devra sagement écouter les diverses interventions d’interlocuteurs venus de plusieurs pays européens. Heureusement, Friedriech est un ours intelligent qui ne rate pas la moindre occasion de se cultiver (à défaut de pouvoir s’amuser !).

En fin d’après-midi, nous profitons du peu de temps libre dont nous disposons pour nous balader. Au détour d’un jardin privatif dont seuls les habitants des immeubles avoisinant possèdent la clé, Friedrich décide de visiter une des résidences en briques du pâté de maisons.

La porte d’entrée passée, le voilà qui grimpe les escaliers à toute vitesse avec un objectif bien précis : atteindre l’imposante lampe suspendue pour s’y balancer tranquillement. Incorrigible ce Friedrich !

Avant de renter se reposer à l’hôtel, l’ourson m’oblige à le prendre en photo, installé sur les grilles qui entourent la bâtisse, pour témoigner de sa venue à Brechin Place SW7, London.

Après une bonne nuit de sommeil, une journée entière dédiée à diverses conférences autour de la thématique du marketing digital nous attend.

Ouverture des enregistrements à 8h30. Friedreich, comme tout ourson qui se respecte, obtient son badge qui lui permettra d’accéder aux débats de son choix.

La journée file à une vitesse folle et passées 17 heures, il est déjà temps de regagner l’aéroport. Une fois sur place, nous constatons avec agacement que le vol est retardé mais heureusement, Friedrich voyage en classe affaires. Admirez son aisance et sa classe naturelle en attendant l’embarquement.

Bravo Friedrich, tu as été un compagnon on ne peut plus professionel durant ce voyage.

Prince Charming et moi avons adopté.
Nous avons emmené Friedrich avec nous à Barcelone et l’avons rapidement adopté. Comment ne pas craquer pour cet ourson toujours bien léché, toujours de bon poil, cet ourson doux comme du miel?
Bon, mais trêve d’introduction et de mots gentils… on est pas chez les bisounours, voici le récit du voyage :

Premier jour, premier contact

Après un passage par la Plaza Real, un comité d’accueil local et folklorique nous présente une danse traditionnelle, la Sardane. Malheureusement Friedrich, trop petit n’a pu se joindre à la ronde. Nous passons donc notre chemin, descendant la Rambla jusqu’au port et Friedrich, courageux et téméraire escalade un lion entourant la colonne de Christophe Colomb, et le chevauche avant de poser glorieusement.

Ce soir là Friedrich n’a pas mangé du lion, mais des tapas. Les patatas bravas ça tabasse !

Le lendemain, Prince Charming nous fait découvrir l’architecte majeur de la ville : Gaudi. Nous nous rendons à la Sagrada Familia… toujours inachevée.

Le jour où elle sera terminé, Friedrich aura certainement, tel l’ours polaire, de nombreux poils blancs… 40 ans en années ours je sait pas combien ça fait en années humaines mais ça doit pas être tout jeune !
Nous visitons ensuite la Pedrera, autre oeuvre de Gaudi.

 

Avant d’arpenter ses toîts étonnants, Friedrich repose ses petits petons dans un petit lit.

 

Le soir, Bitcha, la coloc de notre hôte, Bitchou, nous prépare de délicieux sushis. Friedrich se régale, comme tout le monde.

Pendant le repas, l’oeil de Freidrich est attiré par un immeuble en forme d’oeuf de dinosaure qui s’illumine de bleu.

Le troisième jour est le jour des désillusions : il pleut à Barcelone, ville qui pour Friedrich et moi était synonyme de soleil 7j/7 24h/24 (et donc de ville qui ne dort jamais). Tel Esteban sur l’Esperanza, Prince Charming Sunshine réussit à faire pointer le soleil pendant quelques instants, le temps de faire quelques photos dans le port.

Le quatrième jour a un aspect magique, hors temps. Nous nous rendons à
Sitges. Sitges, hors saison, c’est beau et tranquille.

Tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté.

Friedrich ne se baigne pas, le sel abimerait le soyeux de sa fourure mais prend le (rayon de) soleil (entre deux nuages) sur la jetée.

Cinquième jour et ça sent déjà la fin (et encore la pluie), un petit tour par le parc Guell et puis s’en vont.

Le temps de profiter des dernières gouttes de pluie sur l’oeuvre de l’architecte majeur de Barcelone, Gaudi et de jouer à cache-cache au milieu d’une fôret de colonnes.

Derniers instants à Barcelone et déjà mon petit coeur se serre, derniers instants en compagnie de l’ours le plus adorable de la planète.

Avec Friedrich, Alex et Jennifer, nous décidâmes de partir en vacances entre potes. Le choix se posa sur la Tourraine, vu que tout le monde sauf Friedrich et moi connaissait la Bretagne. Nous voilà donc parti pour 4 jours d’aventures et de soif d’apprendre

1er jour: Tours.

Le majeur attrait de la ville est sa cathédrale. Devant, nous trouvons un train faisant le tour de la ville. Friedrich ne resiste pas à monter dessus et veut nous faire faire le tour de la ville, mais a 6 euros le tour, nous reprenons notre periple à pied.

(cliquez sur les images pour les voir dans leur taille normale)

2ème et autres jours: Alen-tours

Apres une bonne nuit de sommeil mérité car il fallut gonfler le matelas pneumatique, nous décidâmes de decouvrir les grottes pétrifiantes.Ce sont des grottes calcaires, vieilles de 800 ans, (ce qui est tres peu) dans lesquelles la particularité consiste à y laisser des objets pendant 6 mois à 2 ans pour qu’ils se recouvrent de calcaire et qu’ils ressortent blancs et très lisses. C’est entre autre la technique que l’on utilise pour faire les camés (les bijoux)

Vous pouvez voir ci dessous Friedrich devant une collecion d’objets soumis à la pétrification

Attention Friedrich!!! je ne te laisse pas longtemps ici, sinon tu vas te pétrifier!!! En plus derrière toi dans le noir il ya un tyranosaure; Vite partons d’ici!!!

Nous choisissons un endroit plus calme et paisible: Le prieuré de Cosme. C’est la dernière demeure de Pierre de Ronsard. Friedrich en profite pour rendre hommage sur la tombe de l’immense poète et apprendre son poême le plus célèbre: Mignonne, allons voir si la rose.

Le lendemain, direction Amboise, pour aller voir le chateau. Friedrich a croisé un faon et une biquette. Malheureusement le faon courrait trop vite pour pouvoir le photographier. Friedrich a posé devant le chateau d’Amboise. Les personnes qui étaient assises au café, juste à coté, regardaient d’un sale oeil Friedrich qui était monté sur un panneau sens interdit pour poser devant le chateau…

Rendez vous ensuite au clos du Lucé: cette propriété où Leonardo Da Vinci a passé les trois dernieres années de sa vie. Dans le parc Friedrich essaye une a une les inventions dont la paternité revient à ce bon vieux Léonard ou ses élèves.

Enfin, clou de la journée: Friedrich a été pris pour emblème d’un célèbre chateau de la Loire. Saurez-vous deviner lequel?

Apres avoir posé dans une des chambres du chateau, Friedrich s’est vu proposer d’être la mascotte du chateau de Chenonceau. A l’heure qu’il est, il réfléchit encore. Le séjour touche à sa fin et il faut déjà rentrer. Friedrich repartira avec moi, c’est sûr. Mais ne le dites pas, c’est un secret.

Aaaaah la Côte d’Azur… Rien de tel, en cette saison, pour se reposer tranquillement et, du repos, Friedrich en avait bien besoin. Alors nous sommes partis, direction Cannes.

Très calme, peuplée de personnes plutôt agées, la ville de Cannes est un havre de paix à cette époque de l’année alors que l’on commence à ressentir les premiers frémissements de la saison touristique et du festival de cinéma le plus célèbre de la planète. Il n’empêche, Cannes c’est Cannes et Friedrich a même croisé Sophie Marceau sous un abribus!

Petite ballade sur la Croisette, au milieu des rollers alors que le soleil s’apprête à plonger derrière le massif de l’Esterel bordé par la Méditerranée.

Bien évidemment, Friedrich n’a pas pu s’empêcher de jouer à la star devant les façades du Carlton et du Martinez. Il est irrécupérable! Toujours à attirer l’attention sur lui!