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37 – Friedrich l’égyptien

Le samedi 20 décembre 2008 par Patapouf


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Voila, ça c’est Friedrich en Egypte.
Friedrich, en Egypte, c’est aussi ça…

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Mais commençons par le commencement. L’histoire commence au petit matin. Elle comprend une croisière, un ours qui s’amuse, des bains de soleil sur le pont, des bains tout courts dans la piscine, des bains de cultures dans des temples, des bains de foules dans les souks, des voyages dans le temps, des découvertes, des animaux étranges, des co-vacanciers hétéroclites, la lecture de romans dans la canicule, mais aucun mort sur le Nil.

Comme vous le constatez, le programme est chargé. C’est pourquoi, Friedrich, son papa et moi avons à peine posé les pieds (ou les pattes) sur le sol égyptien que notre guide nous annonce le programme de la première journée : installation rapide, petit déjeuner, mais pas de sieste pour récupérer de la nuit blanche passée dans l’avions et yallah, nous sommes aux Temples de Karnak.
Oui, oui, j’ai bien dit temples au pluriel, pour une fois ce n’est pas mon orthographe qui défaille; Karnak est un immense complexe de temples inachevé. Bati sur le régne de nombreux Ramses, ce temple est dédié au Dieu Amon, le Dieu des Dieux (non, je ne jure pas).
La pièce la plus impressionnante est certainement la salle hypostyle avec ses 134 colonnes, surnommée forêt de Brocéliandes (en référence à une forêt située près de … Carnac!).
Friedrich joue à cache cache au milieu des collones, dans les allées de sphinx béliers et devant divers statues de marbres monolithiques… tout en restant encore très discrét : les autres membres de l’équipage ne l’ont pas encore remarqué.

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La journée se terminera par une petite sieste avant de profiter des derniers rayons de soleil sur le pont. Un passage d’écluse plus loin, dans le crépuscule, du haut des minarets illuminés en cette période de ramadan, nous parviennent les appels à la prière.

Après une bonne nuit de someil, Friedrich est en pleine forme pour une deuxième journée de visites, qui débute par la temlpe d’Horus à Edfou. A Edfou, tout le monde est fou ! Il faut donc se frayer un chemin entre les vendeurs de Djellaba à 1€ avant d’accèder enfin au magnifique temple greco-romain. Il faudra aussi être rusé pour éviter d’avoir trop papy russes en arrière plan sur les photos.

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Après une après midi de croisière à dorer sur le pont, nous débarquons au Temple de Kom Ombo.

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Le temple est dédié au Dieux Sobek (Dieu protecteur du Nil à tête de crocodile) et Haroeris (de la famille de Re et Horus, bref, un Dieu du soleil à tête d’épervier). Dans ce temple on peut trouver des hiéroglyphes sur la médecine et sur la gynécologie, montrant qu’il ya plusieurs millénaires, les Egyptien avaient des connaissances scientifiques très avancées. Aucune trace cependant de hieroglyphes mentionnnant l’existence d’ours en peluche dans le bassins de Nil à l’époque.

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Au terme de ce deuxième jour de voyages, Friedrich s’est fait quelque peu remarquer par nos covacanciers qui nous regardent amusés prendre des photos de la star. En bon agent, Niklas commence donc a distribuer les cartes de visite de notre ours adoré mondialement connu.
La journée est bien remplie; Friedrich dort comme un loire en peluche.

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Le lendemain, après un petit tour au bord du lac Nasser, lac artificiel dû à un barrage contrôlant les crues du Nil, Friedrich fait la connaissance d’A. et de O. Ensemble nous allons nous fuguer du groupe pour découvrir l’Égypte par nos propres moyens. Après une virée en taxi et une traversée sur une embarcation frêle et peu engageante, nous arrivons tels les aventuriers de l’arche perdue au temple insulaire de Philae.
Qu’il est bon et doux de se promener dans ce temple bucholique.

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La journée suivante démarre dès potron minet. Niklas et moi prenons nos oreillés et notre ours en peluche pour prendre le bus qui traverse le désert pendant que nous somnolons et nous conduit au plus beau site du voyage : le Temple d’Abu Simbel. Et là, déjà moi, je me sens tout petit, alors je n’ose imaginer ce que ressent Friedrich, encore 80 fois plus petit… Les Égyptien cherchaient l’éternité à travers leurs constructions. Je pense qu’ils ont atteint leur but.

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A la sortie du temple des marchants de souvenir nous proposent des papyrusses. 10 pour un euro c’est moins cher que Leclerc. Ils proposent aussi de racheter Friedrich à son papa… contre un dromadaire. Un peu plus et à partir du prochain post vous suivriez les aventures de Kader le dromadaire !
Après cette journée très chargée, la journée suivante est essentiellement constituée de navigation. La croisière s’amuse. Nous traversons des lieux sublimes, savourant des nectares sucrés, nous nimbant de soleil.

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Le soir, peu avant le coucher du soleil, nous visitons le temple de Louxore. J’adore !
Ce temple est dédié à la déesse Athor, la femme de Amon, qui habite à Karnak… pour s’y rendre, prendre l’allée de sphinx pendant 2 kilomètres et vous y êtes.

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Le temple a subi de nombreuses modifications au cours des âges, ce qui le rend très riche. A son entrée, un obélisque dont le frêre jumeaux se trouve place de la Concorde, l’Égypte ayant offert la paire à la France… mais ramener les deux c’était vraiment trop lourd.

Puis viens la dernière journée avant le retour. Nous visitons la vallée des Nobles et ses inombrables tombeaux dont les trèsors font la joie des antiquaires. Nous visitons aussi le temple de Hatshepsout (à vos souhaits). Temple retapé par des polonais qui n’ont pas toujours respecté les matériaux d’origines. On est un peu dans un décors de ciné un brin artificiel.

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L’après-midi nous traversons le souk à touristes puis nous retrouvons au souk local… où nous n’étions pas vraiment supposé nous rendre. La misère a saisi le cœur de notre ours sensible et contraste avec la grandeur et la richesses des monuments. Pour notre dernier jour, nous apercevons la face caché de l’Egypte.
Nos aventures sur le Nil touche à leur fin, il va falloir refermer, non sans un pincement au coeur, cette parenthèse grandiose en dehors du temps.

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Pour conclure ce poste fleuve, je vous laisse avec quelques photos de Friedrich et la faune locale.

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21 – Les vallées d’Irlande

Le dimanche 2 septembre 2007 par Patapouf

Hélène Ségara a chanté ses vallées, U2 a chanté ses dimanches, Michel Sardou a chanté ses lacs… c’est donc le coeur plein de chansons que Friedrich et moi sommes partis en Irlande.
Lors du voyage, Friedrich a fait la connaissance d’un autre globe-trotteur : Mr Lapin, qui lui non plus n’est pas un bisounours.
Entre l’ourson au grand coeur et le lapin aux grandes oreilles, le courant est tout de suite bien passé.
Arrivé à Dublin, Friedrich et Mr Lapin ont fait connaissance avec la population locale.

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Friedrich s’est imprégné dès le premier jour du folklore local : le voici essayant les habits de Leprechaun.

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Quelques minutes plus tard, Friedrich fit une rencontre aussi émouvante qu’inatendue : il rencontra son cousin Caroll qu’il n’avait pas vu depuis de nombreuses années.

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Malheureusement, ces retrouvailles seront courtes, nous partons dès le lendemain pour Belfast.
Belfast c’est l’Irlande du Nord et qui dit Irlande dit pluie, qui dit Nord dit froid… c’est la douche froide !
Friedrich restera donc souvent bien au chaud, à jouer avec Mr Lapin, sortant de temps en temps un oeil ou une oreille pour découvrir la ville entre les gouttes, pendant que mes chaussures prennent l’eau.
Lors d’une jolie éclaircie, même s’il n’a pas l’uniforme, Friedrich pose avec son camarade devant l’Université, rappelant ainsi qu’il est une peluche avide de connaissances.

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Vient ensuite l’un des plus beaux jours du voyage : la Causeway Coast, avec en particulier le Giant’s Causeway (la Chaussée des Géants).

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La Chaussée des Géants est un site magnifique bien que très touristique (et venteux). C’est une formation volcanique constituée des pleins de colones de laves qui forment des sortes de marches ou de pavés.

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Beaucoup de légendes accompagnent ce site, qui serait l’oeuvre du géant Finn mac Cumhail . Les pavés visibles aujourd’hui seraient les restes d’un pont construit par le géant pour aller affronter son homologue écossais, le géant Benandonner.

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Mais trêve de légendes et de belles histoires, une page d’Histoire beaucoup plus sombre nous attendant à Derry : le Bloody Sunday.
Les murs de Derry sont le support d’un hommage aux victimes du Bloody Sunday, jour malheureux où 14 manifestants pacifiques de la Northern Ireland Civil Rights Association (NICRA) trouvèrent la mort sous le feu des forces de l’ordre britaniques lors d’une manifestation en 1972.
Friedrich est ému et triste, et tient à témoigner.

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A cet instant, la compagnie de Friedrich c’est pour moi un peu d’innocence dans ce monde violent. Merci Friedrich d’être cet ourson plein d’amour.
L’Irlande est un pays magnifique… quand on le voit ! Friedrich a profité de quelques éclaircies pour se rendre au bord de la mer, dans le Donégale où des pans de pâturages verdoyants (car bien arrosés) se jettent dans la mer.

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Mais souvent il pleut et derrière le rideau d’eau, on ne peut que deviner quelques formes grises.
Pendant les jours de pluies Friedrich a surtout profité du confort des B&B et hôtels, dévorant les aventures d’un jeune sorcier, se moquant gentiment du kitch de la décoration ou faisant une cure de thé (avec un nuage de lait, of course).

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Depuis la ville de Galway, magnifique petite ville côtière aux couchers de soleil chatoyants, nous partons découvrir les lacs du Conemara.

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Et c’est beau !

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Friedrich batifole dans la verdure et joue à cache-cache dans les joncs.

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Mais c’est déjà le retour à Dublin. Friedrich et Mr Lapin font la connaissance de Molly Malone, personnage emblématique de la ville, chantée dans l’hymne (officieux) de la ville, hymne que nous avons chanté à maintes reprises dans la voiture, entre Rihana et Nelly Furtado.

In Dublin’s fair city,
Where the girls are so pretty,
I first set my eyes on sweet Molly Malone
As she wheeled her wheel-barrow,
Through streets broad and narrow,
Crying, « Cockles and mussels, alive alive oh! »

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A Dublin Friedrich retrouve Caroll pour une petite réunion de famille.

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Caroll doit dire au revoir à ses frères, il a fait son passeport, et vient avec nous en France, peut-être sera-t-il un jour blog-trotteur, comme son grand cousin dont il est si fier.

 

14 – Barcelone, sur les traces de Gaudi

Le samedi 19 mai 2007 par Patapouf

Prince Charming et moi avons adopté.
Nous avons emmené Friedrich avec nous à Barcelone et l’avons rapidement adopté. Comment ne pas craquer pour cet ourson toujours bien léché, toujours de bon poil, cet ourson doux comme du miel?
Bon, mais trêve d’introduction et de mots gentils… on est pas chez les bisounours, voici le récit du voyage :

Premier jour, premier contact

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Après un passage par la Plaza Real, un comité d’accueil local et folklorique nous présente une danse traditionnelle, la Sardane. Malheureusement Friedrich, trop petit n’a pu se joindre à la ronde. Nous passons donc notre chemin, descendant la Rambla jusqu’au port et Friedrich, courageux et téméraire escalade un lion entourant la colonne de Christophe Colomb, et le chevauche avant de poser glorieusement.

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Ce soir là Friedrich n’a pas mangé du lion, mais des tapas. Les patatas bravas ça tabasse !

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Le lendemain, Prince Charming nous fait découvrir l’architecte majeur de la ville : Gaudi. Nous nous rendons à la Sagrada Familia… toujours inachevée.

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Le jour où elle sera terminé, Friedrich aura certainement, tel l’ours polaire, de nombreux poils blancs… 40 ans en années ours je sait pas combien ça fait en années humaines mais ça doit pas être tout jeune !
Nous visitons ensuite la Pedrera, autre oeuvre de Gaudi.

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Avant d’arpenter ses toîts étonnants, Friedrich repose ses petits petons dans un petit lit.

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Le soir, Bitcha, la coloc de notre hôte, Bitchou, nous prépare de délicieux sushis. Friedrich se régale, comme tout le monde.

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Pendant le repas, l’oeil de Freidrich est attiré par un immeuble en forme d’oeuf de dinosaure qui s’illumine de bleu.

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Le troisième jour est le jour des désillusions : il pleut à Barcelone, ville qui pour Friedrich et moi était synonyme de soleil 7j/7 24h/24 (et donc de ville qui ne dort jamais). Tel Esteban sur l’Esperanza, Prince Charming Sunshine réussit à faire pointer le soleil pendant quelques instants, le temps de faire quelques photos dans le port.

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Le quatrième jour a un aspect magique, hors temps. Nous nous rendons à
Sitges. Sitges, hors saison, c’est beau et tranquille.

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Tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté.

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Friedrich ne se baigne pas, le sel abimerait le soyeux de sa fourure mais prend le (rayon de) soleil (entre deux nuages) sur la jetée.

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Cinquième jour et ça sent déjà la fin (et encore la pluie), un petit tour par le parc Guell et puis s’en vont.

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Le temps de profiter des dernières gouttes de pluie sur l’oeuvre de l’architecte majeur de Barcelone, Gaudi et de jouer à cache-cache au milieu d’une fôret de colonnes.

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Derniers instants à Barcelone et déjà mon petit coeur se serre, derniers instants en compagnie de l’ours le plus adorable de la planète.