25 – Lisbonne : de Vasco à Fernando
Le samedi 1 décembre 2007 par FriedrichC’était presque un pèlerinage, pour un ours comme moi de venir me promener dans la ville d’où est parti un explorateur comme Vasco de Gamma. Son nom est une fenêtre sur l’aventure, mais l’Inde et l’Afrique ne sont pas pour tout de suite, et je crois avoir eu moi aussi mon lot de péripéties et de découvertes dans la capitale portugaise!
Déjà, ma première rencontre avec un Lisboète a bien failli mettre fin à toutes mes aventures!
Heureusement on est vite venu me secourir, et cela ne restera finalement qu’un mauvais souvenir très vite balayer par la vue splendide de la ville et de l’embouchure du Tage qu’on observe du parc Edouardo VII.
Les pieds dans l’eau, la tour de Belém servait autrefois à défendre Lisbonne.
Grimper tout en haut fut une activité des plus délicate dans un escalier tortueux, mais bien accroché au cou de papa, c’était un peu plus facile pour moi
Comme Lisbonne est une très jolie ville, j’ai, moi aussi décidé de la défendre s’il le fallait! L’envahisseur ne passera pas!
Fort heureusement il n’y a aucun signe de guerre pour le moment, car je crois que je ne suis pas encore prêt :
Après cette mésaventure, dont je suis sorti indemne, je suis parti à l’assaut du Castelo de Sao Jorge (dont il ne reste plus grand chose) sur l’une des sept collines qui dominent la ville.
Le parc du Castelo était l’occasion de dompter un lion, grimper un peu partout et même chercher s’il n’y avait pas un peu de miel !
Le Tramway est bon un moyen de transport dans ces rues qui ne cessent de grimper, grimper, grimper…
De l’autre côté de l’embouchure du Tage, la capitale portugaise se dessine sous un ciel bleu qui n’aura failli à aucun moment lors du week-end.
Et bien perché sur les hauteurs, on distingue bien le pont de San Francisco du 25 avril.
L’oceonario est un immense aquarium où j’ai pu voir diverses variétés de poissons, mais surtout une espèce d’oiseau que je n’aurai jamais cru rencontrer avant de voyager plus au nord de la planète.
Je ne pouvais pas passer quelques jours à Lisbonne sans aller rendre visite au poète Fernando Pesoa qui m’attendait à la terrasse d’un café dans le quartier où il a vécu.
C’est pas toujours facile de voyager dans un pays dont on ne connait pas la langue et le dialogue avec le poète aura tourner court rapidement, mes rudiments de portugais ne nous auront pas permis de discuter longtemps. Pourtant j’avais bien essayer d’apprendre un peu.
Mais je n’ai probablement pas suivis assez de leçons, et je préfère reprendre mes aventures autour du monde que de m’enfermer dans une salle de classe. Et qui sait, peut être qu’un jour j’irai sur la lune?