24 – Istanbul, d’une rive à l’autre du Bosphore…
Le 22 novembre 2007, par Site DefaultFriedrich ne pouvait refuser de partir à la découverte d’Istanbul, sur les traces d’un Pierre Loti ou autre Orhan Pamuk. Il s’est donc joint à moi pour ce court séjour motivé par la 10e biennale d’art contemporain. Je l’avais d’emblée prévenu : il découvrirait autant les charmes de l’antique Constantinople, les mille feux de l’orientale Stamboul que la culture contemporaine turque. Un programme par conséquent riche et condensé.
Après un voyage quelque peu mouvementé – je vous y vois, vous, subir les cris et hurlements de bébés jumeaux pendant trois heures de vol – c’est donc avec plaisir que notre ours préféré a pu enfin dire : « Merhaba Istanbul ! » (j’avais pris soin la veille de lui faire partager mes rudiments de turc).
Un rapide tour en taxi (j’avais oublié de prévenir Friedrich que le code de la route est totalement obsolète en Turquie – il en a eu quelques sueurs froides) et nous voilà arrivés à Beyoglu, au pied de la tour de Galata, quartier qui sera notre résidence pendant ce séjour. Du balcon de l’appartement, Friedrich a été conquis par l’imprenable vue sur le Bosphore et la rive asiatique.
Friedrich est immédiatement tombé sous le charme de la ville. La biennale étant disséminée à différents endroits d’Istanbul, cela m’a permis de lui montrer les must to see de cette ville à cheval entre Orient et Occident.
Friedrich a été très impressionné par les nombreuses mosquées ponctuant la cité.
A Haghia Sophia (basilique Sainte-Sophie), j’ai expliqué à Friedrich comment une basilique chrétienne s’était transformée en mosquée musulmane, résumant par-là même toute l’histoire d’Istanbul.
Nous sommes également allés à la mosquée bleue.
Il a énormément apprécié la mosquée de Süleymaniye (mosquée de Soleman le magnifique) et sa grandiose coupole. Et puis le fait de marcher pieds pattes nues sur de magnifiques tapis l’a beaucoup touché.
Dans une cour à l’ombre des minarets de la mosquée de Süleymaniye, Friedrich a pu se désaltérer en buvant du çay, thé turc qu’il a trouvé exquis.
Nous nous sommes ensuite rendus à Eyüp pour découvrir Santralistanbul, le dernier musée d’art contemporain de la ville ouvert il y a deux mois.
Nous avons flâné près du palais de Dolmabaçe et le long du Bosphore. Friedrich se demandant quand nous passerions sur la rive asiatique. Je n’osais pas le lui dire, mais le dernier jour de notre périple stambouliote risquait fort d’être… éprouvant. L’ami qui nous hébergeait nous avait en effet inscrit au marathon d’Istanbul qui permet de traverser à pied le grand pont suspendu au-dessus du Bosphore.
Cette perspective n’a pas effrayé notre ours qui s’est mis en condition en se goinfrant de simit – spécialités locales.
La situation politique était un peu tendue ce jour-là, et un relan de patriotisme et de nationalisme turc a pris le pas sur le marathon, qui est devenu un prétexte pour une marche à la gloire du pays. Je suis sûr que Friedrich n’avait jamais vu autant de drapeaux turcs réunis dans sa vie…
C’est tout excité qu’il a traversé le Bosphore, en m’avouant qu’il ne savait plus s’il était en Europe ou en Asie (et pour cause…).
Après toutes ces marches diverses et variées, et avant de rentrer au bercail, tel un pacha (turc), Friedrich a pu savourer un moment de détente sur l’ottomane du salon, en se promettant de revenir à Istanbul.
novembre 22nd, 2007 at 1:55
Fabuleux !!! Qu’il est mignon ce Friedrich !
novembre 23rd, 2007 at 7:54
A tous les admirateurs de Friedrich,
Ton blog est sélectionné pour le concours que j’organise « les 10 merveilles du Oueb ». Situ pouvais faire un petit billet, ce serait sympa. Et à tous, déplacez vous pour voter !