Archives des voyages en Europe

 

25 – Lisbonne : de Vasco à Fernando

Le samedi 1 décembre 2007 par Friedrich

C’était presque un pèlerinage, pour un ours comme moi de venir me promener dans la ville d’où est parti un explorateur comme Vasco de Gamma. Son nom est une fenêtre sur l’aventure, mais l’Inde et l’Afrique ne sont pas pour tout de suite, et je crois avoir eu moi aussi mon lot de péripéties et de découvertes dans la capitale portugaise!

Déjà, ma première rencontre avec un Lisboète a bien failli mettre fin à toutes mes aventures!

friedrich et le Lisboète

Heureusement on est vite venu me secourir, et cela ne restera finalement qu’un mauvais souvenir très vite balayer par la vue splendide de la ville et de l’embouchure du Tage qu’on observe du parc Edouardo VII.

Friedrich au parc Edouardo VII

Les pieds dans l’eau, la tour de Belém servait autrefois à défendre Lisbonne.

friedrich regarde la tour de Belém friedrich devant la tour de Belém

Grimper tout en haut fut une activité des plus délicate dans un escalier tortueux, mais bien accroché au cou de papa, c’était un peu plus facile pour moi

friedrich bien accroché friedrich sur la tour de Belém

friedrich sur la tour de Belémfriedrich en haut de la tour de Belém

Comme Lisbonne est une très jolie ville, j’ai, moi aussi décidé de la défendre s’il le fallait! L’envahisseur ne passera pas!

friedrich et le canon friedrich défend lisbonne

Fort heureusement il n’y a aucun signe de guerre pour le moment, car je crois que je ne suis pas encore prêt :

friedrich essaie de défendre lisbonne

Après cette mésaventure, dont je suis sorti indemne, je suis parti à l’assaut du Castelo de Sao Jorge (dont il ne reste plus grand chose) sur l’une des sept collines qui dominent la ville.

friedrich au castelo de sao jorge friedrich au castelo de sao jorge 2

friedrich au castelo de sao jorge 3 friedrich et la vue sur lisbonne

Le parc du Castelo était l’occasion de dompter un lion, grimper un peu partout et même chercher s’il n’y avait pas un peu de miel !

friedrich dompte un lion friedrich grimpe sur une colonne friedrich cherche du miel

Le Tramway est bon un moyen de transport dans ces rues qui ne cessent de grimper, grimper, grimper…

friedrich devant le tramway friedrich et le tramway

De l’autre côté de l’embouchure du Tage, la capitale portugaise se dessine sous un ciel bleu qui n’aura failli à aucun moment lors du week-end.

friedrich de l’autre côté du tage

Et bien perché sur les hauteurs, on distingue bien le pont de San Francisco du 25 avril.

friedrich et le pont du 25 avril

L’oceonario est un immense aquarium où j’ai pu voir diverses variétés de poissons, mais surtout une espèce d’oiseau que je n’aurai jamais cru rencontrer avant de voyager plus au nord de la planète.

friedrich et les pingouins

Je ne pouvais pas passer quelques jours à Lisbonne sans aller rendre visite au poète Fernando Pesoa qui m’attendait à la terrasse d’un café dans le quartier où il a vécu.

friedrich et fernando pesoa

C’est pas toujours facile de voyager dans un pays dont on ne connait pas la langue et le dialogue avec le poète aura tourner court rapidement, mes rudiments de portugais ne nous auront pas permis de discuter longtemps. Pourtant j’avais bien essayer d’apprendre un peu.

friedrich apprend le portugais

Mais je n’ai probablement pas suivis assez de leçons, et je préfère reprendre mes aventures autour du monde que de m’enfermer dans une salle de classe. Et qui sait, peut être qu’un jour j’irai sur la lune?

friedrich regarde les étoiles

 

24 – Istanbul, d’une rive à l’autre du Bosphore…

Le jeudi 22 novembre 2007 par Site Default

Friedrich ne pouvait refuser de partir à la découverte d’Istanbul, sur les traces d’un Pierre Loti ou autre Orhan Pamuk. Il s’est donc joint à moi pour ce court séjour motivé par la 10e biennale d’art contemporain. Je l’avais d’emblée prévenu : il découvrirait autant les charmes de l’antique Constantinople, les mille feux de l’orientale Stamboul que la culture contemporaine turque. Un programme par conséquent riche et condensé.

Après un voyage quelque peu mouvementé – je vous y vois, vous, subir les cris et hurlements de bébés jumeaux pendant trois heures de vol – c’est donc avec plaisir que notre ours préféré a pu enfin dire : « Merhaba Istanbul ! » (j’avais pris soin la veille de lui faire partager mes rudiments de turc).

Un rapide tour en taxi (j’avais oublié de prévenir Friedrich que le code de la route est totalement obsolète en Turquie – il en a eu quelques sueurs froides) et nous voilà arrivés à Beyoglu, au pied de la tour de Galata, quartier qui sera notre résidence pendant ce séjour. Du balcon de l’appartement, Friedrich a été conquis par l’imprenable vue sur le Bosphore et la rive asiatique.

vue depuis Galata

Friedrich est immédiatement tombé sous le charme de la ville. La biennale étant disséminée à différents endroits d’Istanbul, cela m’a permis de lui montrer les must to see de cette ville à cheval entre Orient et Occident.

Friedrich a été très impressionné par les nombreuses mosquées ponctuant la cité.

sainte sophie

A Haghia Sophia (basilique Sainte-Sophie), j’ai expliqué à Friedrich comment une basilique chrétienne s’était transformée en mosquée musulmane, résumant par-là même toute l’histoire d’Istanbul.

Mosquée bleue

Nous sommes également allés à la mosquée bleue.

intérieur Suleymaniye

Il a énormément apprécié la mosquée de Süleymaniye (mosquée de Soleman le magnifique) et sa grandiose coupole. Et puis le fait de marcher pieds pattes nues sur de magnifiques tapis l’a beaucoup touché.

Friedrich déguste du çay

Dans une cour à l’ombre des minarets de la mosquée de Süleymaniye, Friedrich a pu se désaltérer en buvant du çay, thé turc qu’il a trouvé exquis.

santralIstanbul

Nous nous sommes ensuite rendus à Eyüp pour découvrir Santralistanbul, le dernier musée d’art contemporain de la ville ouvert il y a deux mois.

Bosphore avec vue sur Topkapi Dolmabaçe

le Bosphore

Nous avons flâné près du palais de Dolmabaçe et le long du Bosphore. Friedrich se demandant quand nous passerions sur la rive asiatique. Je n’osais pas le lui dire, mais le dernier jour de notre périple stambouliote risquait fort d’être… éprouvant. L’ami qui nous hébergeait nous avait en effet inscrit au marathon d’Istanbul qui permet de traverser à pied le grand pont suspendu au-dessus du Bosphore.

Friedrich déguste un simit

Cette perspective n’a pas effrayé notre ours qui s’est mis en condition en se goinfrant de simit – spécialités locales.

quelques drapeaux

La situation politique était un peu tendue ce jour-là, et un relan de patriotisme et de nationalisme turc a pris le pas sur le marathon, qui est devenu un prétexte pour une marche à la gloire du pays. Je suis sûr que Friedrich n’avait jamais vu autant de drapeaux turcs réunis dans sa vie…

Entre deux rives Entre Europe et Asie

C’est tout excité qu’il a traversé le Bosphore, en m’avouant qu’il ne savait plus s’il était en Europe ou en Asie (et pour cause…).

Friedrich sur une ottomane

Après toutes ces marches diverses et variées, et avant de rentrer au bercail, tel un pacha (turc), Friedrich a pu savourer un moment de détente sur l’ottomane du salon, en se promettant de revenir à Istanbul.

 

23 – In Ireland again, again…

Le mercredi 14 novembre 2007 par Nykmer Oren

Après deux heures de route, il est là devant nous, long de 184m, large de 31m et haut de 38m, ce sont 16900 tonnes qui flottent sur l’eau! C’en est magique. Le Bellem, amarré juste à côté, parait vraiment petit.

Ayant pas mal d’avance nous attendons pour embarquer sur le Pont Aven qui nous emmènera de Roscoff à Cork, en Irlande.

Yod’ah, passe un coup de fil, Bistouri et Postulat restent sagement avec Lapin sur la banquette arrière tandis que Friedrich, plus hardis, sort faire un tour d’horizon, prend le volant pour nous avancer de quelques mètres: l’embarquement commence !

Tout le monde reprend sa place, on s’attache:

Bienvenue à bord du MV Pont Aven.

friedrich-atttend-avant-dembarquer.jpgFriedrich au volant

friedrich-attaches-en-voiture.jpgEmbarquement

Le soleil s’est couché sur la Bretagne alors que le navire largue les amarres. Friedrich se fait vite à ce nouveau moyen de transport et se ballade en notre compagnie et avec Bistouri, son nouveau compagnon de jeu depuis Rennes. Postulat et Lapin (à ne pas confondre avec Mr Lapin) étant restés se reposer dans la cabine.

De pont en pont, par les ascenseurs, un petit arrêt au bar, un peu de musique, un bon repas, sans oublier un petit médicament et un bracelet d’acuponcture contre le mal de mer… Friedrich est comme un ourson en mer. Malheureusement ce soir la piscine est fermée et il n’y a pas de film intéressant au cinéma. Alors il nous pousse à l’accompagner aux machines à sous auxquelles il n’a pas le droit de jouer seul.

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friedrich-bistouri-have-a-drink.jpgfriedrich-prends-des-medocs-sur-le-bateau.jpg

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Après une bonne nuit de sommeil, les côtes Irlandaises sont en vue.

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Nous arrivons à Cork juste pour grignoter un bout, il est presque midi et il y a beaucoup de monde dans les rues en ce samedi ce qui donne l’idée à Friedrich de jouer à cache cache avec quelques passant dans le marché de Cork (et il sait y faire le petit: ils ont beau chercher, il ne le voient pas)

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Voulant féliciter le maire d’avoir une aussi belle ville, Friedrich se dirige vers la mairie, qui est malheureusement fermée. Il se contentera de glisser quelques mots à l’oreille de la statue d’un ancien maire.

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Nous reprenons la route, direction le Kerry, en passant pas Dunmanway, où une fête se prépare. C’est en fait bientôt la finale du championnat de football Irlandais ‘qui inclut l’Irlande du Nord) : la coupe Sam Maguire. Lequel est un célèbre footballeur irlandais originaire de Dunmanway, ce qui explique sa statue sur la place du village. Friedrich va tâter ce célèbre pied et apprend par un riverain que les drapeaux qui sont présents en masse, sur les maisons, voitures… représentent les comtés de l’irlande, chaque comté a deux couleurs.

Comté de Cork: Blanc et Rouge.

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Nous retrouvons ces même couleurs plus loin sur Saint Brendan, à Bantry, un petit port de pêche. Puis nous nous enfonçons par des routes sinueuses dans de magnifiques paysages pour rejoindre Kilkenny.

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Comté du Kerry: Jaune et Vert

Après avoir visité le jardin du B&B qui nous accueillait, notre petite bande semi-pelucheuse se rend dans le magnifique parc national du Kerry, ses lacs, sa nature verdoyante sous un ciel bleu parfait et avec le soleil qui donne au tout une température printanière. Petite ballade dans les jardins de Muckross. Nos regards se portant vers la cime des arbres, Friedrich nous échappe un instant, et dans le dédale de verdure, il n’est pas aisé de le retrouver. Bistouri, Postulat et Lapin nous aident à le chercher et nous finissons par le retrouver comme plus heureux des oursons sur son trône.

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Depuis les hauteurs du Parc, la vue est imprenable sur les différents lacs qui le composent: Lough Leane, Muckross Lake, et Upper Lake.

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Et nous sommes repartis! Toute la bande en voiture, nous allons de criques désertes en plages bien fréquentées avec ce beau temps, quittant parfois le rivage pour la nature luxuriante des terres.

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Comté de Limerick: Blanc et Vert

Après avoir tourné quelques temps dans Limerick, nous trouvons enfin Trebor House, notre B&B pour ce soir. Les peluches se mettent devant la télé pour regarder How I Met Your Mother, tandis que nous planifions la journée du lendemain.

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Le lendemain donc nous faisons un petit tour dans Limerick et le capricieux Friedrich insiste pour que nous trouvions la fameuse église en granit de Limerick que chante Michel Sardou dans Les lacs du Connemara (merci Michel ! Et à noter que le Connemara est à 70 bons kilomètres de là…).

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Puis passant devant King John’s Castle, notre ami aux courtes pattes décide de se faire prendre en photo sur un canon… sur lequel il aura d’ailleurs beaucoup de mal à se hisser.

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Et prend un rapide cour d’histoire en discutant avec le barde de Thomond: Michael Hogan (le comté de Thomond est un des comtés historiques de l’Irlande qui correspond aux comtés actuels de Clare et de Limerick ainsi qu’au nord du Comté de Tipperary et à une partie du Comté d’Offaly.)

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Pour rejoindre Galway, passage dans le comté de Clare le temps de se perdre sur des routes étroites, parmi les champs bordés de murets de pierres simplement entassées et de faire une petite halte aux falaises de Moher dont les 300 mètres de haut sont impressionnants même pour un ourson qui en a vu d’autres…

Comté de Clare : Jaune et Bleu

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Arrivée à Galway à la tombée de la nuit. Petite ballade en ville, entraînés par Friedrich heureux de retrouver cette ville que Patapouf lui a fait découvrir. Les rues sont très animées. Nos quatre amis pelucheux se prennent à danser dans les rues au son des musiques traditionnelles qui se jouent dans tous les pubs et auxquelles s’ajoutent les musiciens dans la rue.

Comté de Galway : Blanc et Bordeaux

Quelques heures et un petit déjeuner plus tard, le jour s’est levé, les pubs se sont tus et les magasins ont ouvert leurs portes. Mais dans la rue la musique est toujours là, une joueuse de flûte ici, un violoniste là… Friedrich traine les pattes histoire de rester un peu plus longtemps ici…

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Nous quittons tous à regret Galway pour aller se perdre dans le Connemara… mais vraiment au point de ne plus trouver notre route. Quelques maisons éparses apparaissent le long de la route plus qu’étroite, parfois une école. Alors que nous commençons à désespérer Friedrich prend les choses en patte, se saisit de la carte et nous guide: nous retrouvons donc notre route vers Cliffden, l’abbaye de Kylemore et pour finir celle de Cong (en moins bon état).

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Sur la route vers Dublin, Friedrich, ayant soif de connaissance, nous amène sur un site renommé pour son rôle dans l’évolution de l’astronomie : Le Château de Birr (Oui car une fois qu’il a la carte, impossible de la reprendre de ses petites pattes velues). En effet dans les jardins du château se trouve le Leviathan, un télescope mis en service en 1847 et qui resta le plus grand du monde jusqu’en 1917.

Visite du musée et du domaine qui regorge de surprises. Il nous aura fallu du nez pour retrouver Friedrich lancé dans une nouvelle partie de cache-cache sur ce vaste terrain de jeu.

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Comté de Dublin: Bleu foncé et Bleu clair

Aujourd’hui, il va falloir faire preuve d’endurance. En long, en large et en travers, nous allons marcher dans DUBLIN.

Suivant notre exemple, Friedrich enfile une bonne paire de chaussures… Appareil photo dans une patte, plan de la ville dans l’autre et hop dans le DART (le RER local) !

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Nous voici dans la capitale qui reste de taille humaine: pas de métro, deux tramways et des bus suffisent pour tout désservir (sans compter le DART pour la banlieue).

Nous commençons par déambuler dans plusieurs parcs avant d’aller vers le fameux Trinity College qui n’est pas sans rappeler les campus américains. Autre curiosité de Dublin: Le Spire. Un cône allongé de 120m de haut qui commémore la rénovation de O’Connell Street, l’avenue la plus large d’Irlande, sur laquelle il est placé. Pour finir en soirée dans le quartier artistique, le plus animé de Dublin, Temple Bar. (Quartier dans lequel il y a beaucoup de bar, mais aucun lien avec le nom).

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Il commence à se faire tard et l’estomac des peluches (et surtout de Friedrich il faut le dire) commence à gargouiller.

Les restaurants sont déjà bien remplis. Friedrich nous dégotte un petit restaurant à prix abordable et proposant des spécialités locales:

Chez Gertrude !

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Comté de Kilkenny: Noir et Jaune

En retournant à Cork, arrêt à Kilkenny pour une nuit d’étape et visite du chateau-abbaye (concept irlandais) The Rock of Cashel.

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Déjà huit jours sur ce sol celtique et il est temps de retrouver un autre sol celtique, de l’autre côté de la mer.

Sur le bateau Friedrich rencontre son neveu Karl, qui est devenu marin il y a peu.

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Yod’ah et moi même décidons de laisser Bistouri, Postulat et Friedrich libres de leurs mouvement sur le bateau qu’ils connaissent bien désormais. Pour notre part, nous nous « reposons » au bar.

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Mais intrépide qu’il est Friedrich se fait ramener moins d’un quart d’heure plus tard bien entouré… tout ça pour avoir voulu jouer aux machines à sou tout seul. On l’avait prévenu … !

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Avec un peu d’argumentation et un peu de chocolat au miel nous avons réussi à échapper à l’amende.

Par contre le miel n’a pas marché pour le flash sur la route en retournant à Rennes. Dommage.

 

22 – Un ours à Rennes

Le mercredi 17 octobre 2007 par Nykmer Oren

Vendredi 31 Août, vers 20h, Gare Montparnasse.

Pas moins de 4 sacs m’encombrent les mains tandis que j’essaye de rejoindre ma voiture quand dans le plus grand de ceux-ci quelque chose commence à bouger nerveusement… C’est Friedrich, je n’ai eu d’autre choix que de le caser là, tout à fait confortablement tout de même.

Mais pourquoi s’agite-t-il ? Un gâteau sec en travers de la gorge ? Une caricature dans « L’Ourson Déchainé » qui le fait rire ? Ou alors a-t-il simplement entendu quelque chose d’étrange autour de nous… ? Je jette un œil aux alentours et je vois Niklas. Il a dû reconnaitre la voix de son heureux propriétaire, accompagné par The Maxx et Bidibulle.

Cette brève rencontre, qui n’est restée que sonore pour le pauvre petit pelucheux, l’a bien rassuré… lui qui était un peu inquiet de partir avec un nouvel inconnu. Et tout détendu il a dormi durant tout le trajet jusqu’à Rennes. Il a même un peu ronflé, mais il ne faut pas trop lui en parler, il assume assez mal, et de toute manière ses ronronnements étaient largement couverts par les deux gamins qui braillaient dans le wagon.

Arrivés à Rennes, rapide présentations d’un Friedrich émergeant à peine de son sommeil avec Yod’ah et WoOogy puis direction l’appartement familial. A peine mes sacs posés, la peluche prend possession des lieux faisant la connaissance de Bistouri, le gros Canisius, Winnie, P’tit diable, Banquise et Petit Ours. S’engage alors une véritable « Teddy Bear Party » (le « Teddy » est important dans l’expression pour qu’il n’y ait pas de confusion !) : Friedrich passera la soirée et une bonne partie de la nuit à raconter ses voyages à travers le monde à ses nouveaux amis.

 

Teddy bear party

 

 

Le lendemain impossible de réveiller le petit poilu (je parle de Friedrich).

Il finit par ouvrir un œil. Il est déjà tard. WoOogy, Ium et moi-même décidons de lui faire commencer son séjour par la découverte de la musique bretonne actuelle en l’emmenant au concert de Merzhin, un groupe de rock celtique (Deux morceaux à écouter). Friedrich est conquis, dès les premiers morceaux il se déhanche, saute, se fond dans la foule de jeunes… et transpire !

Après une nuit de sommeil aux horaires plus raisonnables cette fois-ci, c’est l’heure des nouvelles rencontres. Cette fois c’est Ludo (le bolchevique) qui vient se joindre à WoOogy pour servir de guide dans le centre de Rennes. Et hop tous les quatre dans le VAL (le métro rennais).

Friedrich valide son ticket de métro Friedrich dans le métro Friedrich monte l'escalator

 

Sortie Place de la République.

Nous remontons une rue piétonne pour atteindre la place de la mairie, bordée par la Mairie d’un côté et, lui faisant face, par l’Opéra. Deux bâtiments de formes géométriques complémentaires respectivement construits en 1720 (après le grand incendie de Rennes) et 1836… Un peu de culture ne fait jamais de mal.. Mais quelque chose me tire le pantalon : c’est Friedrich qui veut aller faire un tour sur le manège à quelques mètres de nous. Premier refus… deuxième refus… c’est qu’il est capricieux ce petit avec son irrésistible regard… !

 

Friedrich sur la place de la mairie

Trois petits tours et nous allons voir le Parlement de Bretagne, sur la place voisine. Une seconde d’inattention et Friedrich s’empresse d’aller jouer dans les parterres de fleurs.

 

Friedrich devant le parlement Friedrich devant le parlement 2
Friedrich, un ourson très nature! (cf. Les vallées d’Irlande)

Friedrich et le chat

 

Nous poursuivons notre promenade dans les rues du centre, entre les maisons à colombages, passons par la cathédrale, les portes Mordelaises où Friedrich tissera une amitié éphémère avec un félin pour finir par… La rue Saint Michel, qui est sûrement le lieu le plus connu de Rennes. Car où que vous alliez, parlez de Rennes et on vous répondra : « Ah oui, Rennes… avec la Rue de la Soif ! »

Nous prenons donc place au « petit vélo » situé non loin de la place des lices (où se tient tous les samedi le 3ème marché de France), en bout de la rue Saint Michel pour nous immerger dans l’ambiance festive des soirées étudiantes de la rentrée.

C’est alors que l’horreur nous frappe, un homme non domicilié fixement passant à proximité de la table pointe alors du doigt notre ami pelucheux de taille modeste en s’exclamant en ces termes : « Hey ! Il est même pas vivant ! »

Friedrich n’a même pas le temps de répondre que l’insolent est loin.

Choqué il commande un petit vélo, un savoureux mélange maison quelque peu alcoolisé.

Friedrich et un p'tit vélo

 

Friedrich paie l'addition

Le lendemain, découverte du chantier d’un multiplexe dans le centre en y ajoutant un peu de culture grâce aux panneaux retraçant l’historique de la place.

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Suivie d’une ballade le long du canal St Martin pour la braderie du même nom où Friedrich goûte aux galettes saucisses locales, fait ses yeux doux (encore) et tente de réentendre la voix de son maître…

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Pour finir en beauté la journée, nous allons au cinéma, ce qui me vaudra par la suite un caprice supplémentaire de Friedrich.

 

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A peine le temps de se reposer que Friedrich est déjà prêt à mettre le cap sur des horizons plus ou moins nouveaux…

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21 – Les vallées d’Irlande

Le dimanche 2 septembre 2007 par Patapouf

Hélène Ségara a chanté ses vallées, U2 a chanté ses dimanches, Michel Sardou a chanté ses lacs… c’est donc le coeur plein de chansons que Friedrich et moi sommes partis en Irlande.
Lors du voyage, Friedrich a fait la connaissance d’un autre globe-trotteur : Mr Lapin, qui lui non plus n’est pas un bisounours.
Entre l’ourson au grand coeur et le lapin aux grandes oreilles, le courant est tout de suite bien passé.
Arrivé à Dublin, Friedrich et Mr Lapin ont fait connaissance avec la population locale.

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Friedrich s’est imprégné dès le premier jour du folklore local : le voici essayant les habits de Leprechaun.

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Quelques minutes plus tard, Friedrich fit une rencontre aussi émouvante qu’inatendue : il rencontra son cousin Caroll qu’il n’avait pas vu depuis de nombreuses années.

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Malheureusement, ces retrouvailles seront courtes, nous partons dès le lendemain pour Belfast.
Belfast c’est l’Irlande du Nord et qui dit Irlande dit pluie, qui dit Nord dit froid… c’est la douche froide !
Friedrich restera donc souvent bien au chaud, à jouer avec Mr Lapin, sortant de temps en temps un oeil ou une oreille pour découvrir la ville entre les gouttes, pendant que mes chaussures prennent l’eau.
Lors d’une jolie éclaircie, même s’il n’a pas l’uniforme, Friedrich pose avec son camarade devant l’Université, rappelant ainsi qu’il est une peluche avide de connaissances.

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Vient ensuite l’un des plus beaux jours du voyage : la Causeway Coast, avec en particulier le Giant’s Causeway (la Chaussée des Géants).

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La Chaussée des Géants est un site magnifique bien que très touristique (et venteux). C’est une formation volcanique constituée des pleins de colones de laves qui forment des sortes de marches ou de pavés.

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Beaucoup de légendes accompagnent ce site, qui serait l’oeuvre du géant Finn mac Cumhail . Les pavés visibles aujourd’hui seraient les restes d’un pont construit par le géant pour aller affronter son homologue écossais, le géant Benandonner.

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Mais trêve de légendes et de belles histoires, une page d’Histoire beaucoup plus sombre nous attendant à Derry : le Bloody Sunday.
Les murs de Derry sont le support d’un hommage aux victimes du Bloody Sunday, jour malheureux où 14 manifestants pacifiques de la Northern Ireland Civil Rights Association (NICRA) trouvèrent la mort sous le feu des forces de l’ordre britaniques lors d’une manifestation en 1972.
Friedrich est ému et triste, et tient à témoigner.

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A cet instant, la compagnie de Friedrich c’est pour moi un peu d’innocence dans ce monde violent. Merci Friedrich d’être cet ourson plein d’amour.
L’Irlande est un pays magnifique… quand on le voit ! Friedrich a profité de quelques éclaircies pour se rendre au bord de la mer, dans le Donégale où des pans de pâturages verdoyants (car bien arrosés) se jettent dans la mer.

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Mais souvent il pleut et derrière le rideau d’eau, on ne peut que deviner quelques formes grises.
Pendant les jours de pluies Friedrich a surtout profité du confort des B&B et hôtels, dévorant les aventures d’un jeune sorcier, se moquant gentiment du kitch de la décoration ou faisant une cure de thé (avec un nuage de lait, of course).

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Depuis la ville de Galway, magnifique petite ville côtière aux couchers de soleil chatoyants, nous partons découvrir les lacs du Conemara.

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Et c’est beau !

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Friedrich batifole dans la verdure et joue à cache-cache dans les joncs.

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Mais c’est déjà le retour à Dublin. Friedrich et Mr Lapin font la connaissance de Molly Malone, personnage emblématique de la ville, chantée dans l’hymne (officieux) de la ville, hymne que nous avons chanté à maintes reprises dans la voiture, entre Rihana et Nelly Furtado.

In Dublin’s fair city,
Where the girls are so pretty,
I first set my eyes on sweet Molly Malone
As she wheeled her wheel-barrow,
Through streets broad and narrow,
Crying, « Cockles and mussels, alive alive oh! »

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A Dublin Friedrich retrouve Caroll pour une petite réunion de famille.

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Caroll doit dire au revoir à ses frères, il a fait son passeport, et vient avec nous en France, peut-être sera-t-il un jour blog-trotteur, comme son grand cousin dont il est si fier.