31 – Flâneries sous le soleil d’Andalousie

Le 11 février 2008, par The Maxx

L’Espagne, Friedrich connaissait déjà avec Barcelone. Mais ce voyage trop court lui a donné l’envie d’en découvrir plus. Résultat : c’est parti pour une semaine en Andalousie.
Nous arrivons à l’aéroport de Madrid par le Terminal 4 réalisé par Richard Rogers. Cette extension a reçu plusieurs prix d’architecture et c’est vrai qu’elle est pas mal réussie. C’est aéré, fluide, ça fait de jolies vaguelettes. Friedrich aime bien.

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Pas d’arrêt dans la capitale. Pas vraiment le temps. Une semaine c’est court et l’Andalousie nous attend. Hop, en voiture direction Tolède, à 70 bornes au sud de Madrid. La vieille ville a du charme et on s’y balade avec plaisir mais Friedrich n’en peut plus, depuis des heures il ne pense qu’à une chose : les bars à tapas. Il y en a à tous les coins de rue et, autant l’avouer, c’est assez alléchant. Calamars frits, jambon serrano, croquetas, tortillas… et bien sûr sangria. A peu de choses près la bouffe quotidienne des cinq jours à venir.

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Dans le bar, Friedrich a rencontré un pote qui après lui avoir fait un peu peur s’est avéré être très sympathique. Mais le coup des corridas, ça l’a un peu effrayé. D’ici que les Espagnols décident de remplacer les taureaux par des ours…

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Le lendemain, nous continuons de descendre vers le sud pour arriver dans la Mancha, la terre de Don Quichotte. Pause-déjeuner près de Consuegra. Sur la colline qui surplombe le village s’élèvent onze moulins à vent. Les géants blancs de Cervantès.

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Encore un peu de route et cette fois ça y est, nous arrivons réellement en Andalousie. Première étape : Cordoue. Au niveau architectural, la ville respire la mixité. Plusieurs siècles de présence musulmane, ça laisse des marques. Du coup on assiste à de drôles de mélanges. Comme la Grande Mosquée qui fut transformée en cathédrale au milieu du XVIe siècle lorsque la ville passa sous contrôle des chrétiens. Des cathédrales comme ça, on n’en voit pas tous les jours.

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Friedrich s’est empressé d’aller voir le trésor de la cathédrale. Il aime bien ce qui brille, Friedrich.

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Avant de repartir, petite pause tranquille dans la cour de la cathédrale. Intermède bucolique…

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Toujours à Cordoue, visite de l’Alcazar. Là aussi, les jardins reflètent bien l’influence musulmane qui a façonné la ville. Palmiers, cyprès (taillés en forme de gros boudins), petites fontaines au milieu des orangers et des citronniers… un vrai havre de paix en plein cœur du centre-ville.

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Le lendemain, direction Séville, le cœur économique et culturel de l’Andalousie. Avec Friedrich nous allons visiter l’Alcazar, un palais de style mujedar construit dans les années 800 qui au fil du temps a connu pas mal d’extensions. Que ce soit à l’intérieur où dans les jardins, tout est magnifique. Les photos parlent d’elles-mêmes.

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A l’ombre des orangers ou adossé à un mur d’azulejos, Friedrich a passé son temps à flâner. Il fait grand soleil, les seuls bruits qu’on entende sont ceux des oiseaux et des jets d’eau… c’est la belle vie.

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Après s’être bien prélassé, retour à la réalité : il faut trouver de quoi manger. Franchement la vie n’est pas simple… Friedrich se laisse tenter par une paella accompagnée, comme il se doit, d’une sangria. Le plat n’était pas encore arrivé que déjà l’alcool était monté à la tête de notre ourson. Franchement, affalé sur la table comme ça, il nous aurait presque fait honte. Un peu de tenue Friedrich !

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Après deux journées à Séville, nous reprenons la route direction Grenade par les petites routes. Sur le chemin on s’arrête dans quelques villages blancs accrochés aux montagnes.

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Côté paysage, c’est simple : des oliviers. Partout. Oui, oui, les petits points verts qu’on voit s’étendre à l’infini sur la photo, ce sont des oliviers, encore et toujours. Pas étonnant que l’Espagne soit le premier pays oléicole au monde. En superficie, ça représente 1,2 millions d’hectares. En huile d’olive : 1 million de tonnes. Y’a de quoi faire.

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En chemin, nous nous arrêtons sur le site du « Torcal » près de la ville d’Antequerra. Un lieu surréaliste où les montagnes ont été façonnées par le vent selon des formes hallucinantes.

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Faut faire gaffe où l’on pose ses pattes quand même. Friedrich nous a fait une petite frayeur quand il s’est retrouvé à deux doigts de se laisser engouffrer dans des profondeurs abyssales. Tiens bon Friedrich !

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Finalement nous arrivons sains et saufs à Grenade samedi après-midi. Passage obligé : l’Alhambra, le palais des rois maures. L’Alhambra, c’est une ville dans la ville, un ensemble fortifié qui surplombe Grenade du haut d’une colline qui borde la Sierra Nevada. Au cœur de cet ensemble : les palais Nasrides. Les constructions ont commencé au XIIIe siècle puis, durant presque deux siècles, chaque nouveau souverain de la dynastie des Nasrides contribua à la création d’extensions. Le résultat est un palais dont chaque salle est plus majestueuse et plus exubérante que la précédente. Dans tout ce gigantisme, Friedrich a tout de même réussi à trouver un abri à ses proportions.

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La suite de la visite reste dans l’esprit des journées précédentes. En d’autres termes : ça glande dur. Sous les palmiers, au bord des bassins… L’Espagne c’est dangereux. Ca donnerait envie de passer son temps à rien faire. Bah, ça n’a pas l’air d’avoir traumatisé Friedrich qui en a bien profité.

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Avant de repartir, petit coup d’œil sur Grenade du sommet de la colline. Il nous reste une nuit à y passer avant de repartir à Paris. Une nuit… faut en profiter. Vite un bar à tapas !

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2 commentaires sur “31 – Flâneries sous le soleil d’Andalousie”

  1. Fred a dit:

    Je ne cesse de me dire que ça ne peut être que la prochaine destination de vacances 🙂